Je continue dans mon élan de découverte et d’expérimentation ! Le week-end dernier, j’ai suivi un stage de gravure animé par Bilitis, à l’Atelier de la main gauche.
Deux jours d’initiation à l’eau-forte, l’aquatinte et la pointe sèche.
Deux jours à gratter le cuivre et le zinc, les mains dans les gants, les gants dans l’acide. À encrer puis essuyer les plaques avec patience et sensualité. Et sans gants, cette fois-ci, s’il vous plaît. Il faut pouvoir sentir. Et les gants, aussi fins soient-ils, ne permettront jamais ce contact de la peau. « C’est ce que les vendeurs de préservatifs essaient de nous faire croire, mais on sait bien que c’est faux ! » nous dit Bilitis.
Deux journées riches en suspens et en surprises. L’attente du tirage, le passage sous presse, la feuille que l’on retourne délicatement pour découvrir enfin le résultat.
Parce qu’au départ, difficile de savoir à quoi s’attendre…
La gravure a ce côté magique qui me fascine, qui m’oblige à accepter l’imperfection, qui demande de ne pas vouloir absolument tout maîtriser.
C’est une création à retardement. Et l’on se retrouve un peu spectateur de son oeuvre.
Vous l’aurez compris, la gravure ça me plaît, et j’ai une irrésistible envie de recommencer !
Une réponse sur « Gravure, mon amour »
[…] envie de creuser plus loin, d’y laisser un bras et de t’y perdre tout entier. Un peu comme la gravure, ça peut très rapidement devenir un gouffre sans fond qui t’appelle et s’ouvre en te […]